The banana weevil, Cosmopolites sordidus (Germar), is a potential vector of Xanthomonas campestris pv. musacearum in bananas

This study was carried out to investigate the potential role of banana weevils as vectors of Xanthomonas campestris pv. musacearum (Xcm), causal agent of banana wilt. Weevils captured from Xcm-infected plants were tested for presence of Xcm, and further raised on Xcm-infected corms for later use as vectors to transmit the pathogen to healthy tissue-cultured plantlets. Analysis of weevils captured from diseased fields revealed more weevils contained Xcm originating from ‘Mbwazirume’ compared with ‘Kayinja’ cultivars. Colonies of Xcm were recovered from the weevil external body surface, internal organs (mouth parts and abdomen) and faecal matter. There was significantly higher Xcm presence and cfu mL−1 on the external weevil body surface than within the internal organs. Bacterial populations declined progressively from the external body surface, internal mouth parts, internal abdominal parts and the faecal matter. Following placement of weevils previously fed on Xcm-exuding corms in close proximity to healthy potted plants, infection occurred, with characteristic disease symptoms observed on all cultivars evaluated except ‘Kayinja’ which remained symptomless. Isolation from both symptomatic and asymptomatic plants revealed erratic Xcm incidence and cfu g−1 that did not correlate to the number of weevils released in all cultivars, except for ‘Kayinja’. This study showed that Xcm can survive on and within the banana weevil and potentially spread the pathogen to neighbouring plants.

Résumé
Cette étude a été menée dans le but d’évaluer le possible rôle que jouent les charançons du bananier en tant que vecteurs de Xanthomonas campestris pv. musacearum (Xcm), l’agent causal du flétrissement du bananier. Les charançons capturés sur des plants infectés par Xcm ont été testés pour l’y déceler, puis élevés sur des cormes infectés afin de les utiliser comme vecteurs dans le but de transmettre l’agent pathogène à des plantules saines issues de la culture tissulaire. L’analyse des charançons capturés dans des champs infectés a révélé qu’un plus grand nombre d’insectes contenaient le Xcm provenant du cultivar ‘Mbwazirume’ que du cultivar ‘Kayinja’. Des colonies de Xcm ont été récupérées de la surface du corps, des organes internes (pièces buccales et abdomen) et des fèces des charançons. La surface de la carapace des charançons affichait un taux significativement plus élevé de Xcm et de cfu ml−1 que leurs organes internes. Les populations bactériennes décroissaient graduellement en passant de la surface du corps aux pièces buccales internes, aux organes internes de l’abdomen puis aux fèces. Après avoir placé les charançons s’étant préalablement nourris de cormes exsudant le Xcm sur des plants en pot sains, l’infection est survenue, tous les cultivars évalués affichant les symptômes caractéristiques de la maladie, sauf ‘Kayinja’ qui est demeuré intouché. L’isolement des plants symptomatiques et asymptomatiques a révélé une incidence irrégulière de Xcm ainsi que des cfu g−1 qui n’étaient pas corrélés au nombre de charançons relâchés sur tous les cultivars, sauf pour ‘Kayinja’. Cette étude a montré que Xcm peut survivre sur et dans les charançons du bananier et transmettre l’agent pathogène aux plants croissant à proximité.